Xoramen Malacci (Validée)

Prénom et nom :
Xoramen S. Malacci
(le S. est une fantaisie de sa mère, ajouté à ses 18 ans)

Date de naissance :
28 février 1976

Sexe :
Féminin

Condition :
Célibataire

Métier voulu :
Serveuse/barmaid dans L'Antre Deux.

Physique :
Une volatile cascade de fins cheveux, brun à l'origine, mais teints en blond plus ou moins foncés, selon son humeur. Ses yeux semblent avoir été pris sur d'anciennes statues égyptienne, d'un noir hématite posé sur de l'ivoire. De longs cils accentuent son regard acéré, tout en restant d'une douceur brillante, à la limite du moqueur. Son visage semble finement ciselé dans l'ivoire. Ses traits délicats et bien marqués peuvent aussi bien lui conférer un air doucereux que sévère. Des lèvres la plupart du temps esquissant un léger sourire moqueur. Plutôt petite, elle mesure à peine 1m60. Filiforme, la délicieuse Xora est taillée pour attirer les regards. Chacun de ses mouvement est d'une précision effarante, tout en restant naturel et fluide.

Histoire :
Xoramen est née à Casatoga même, à la clinique, comme la plupart des enfants née dans la petite ville. Sa mère, Isabel Imorales, était une délinquante qui, au lieu de se faire avorter une fois enceinte, a préférer aller se cacher jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Visiblement, elle voulait cet enfant, sans raisons apparentes, puisque sitôt née, elle n'a jamais rien voulu savoir du bébé. La petite a eu la chance de se retrouver sous la tutelle d'un jeune homme, Enzo Malacci, italien d'origine, installé à Casatoga à peine 2 ans plus tôt, question de se partir une petite buisness. Enzo avait fréquenté Isabel un moment, relation sans importance, puis elle avait tout simplement disparu pour revenir dans sa vie de manière plutôt foudroyante (relaté prochain message).

Enzo était, à cette époque, le gérant d'un tout petit hôtel de luxe sur les plages de Casatoga. Le propriétaire, Christopher Moonlight et son épouse, Xilia Angelini furent ravi d'accueillir Xoramen parmi eux et Xilia fut le premier modèle féminin de Xoramen. Six ans plus tard, Christopher et Xilia eurent une petite fille, Serenity. Immédiatement, même si elles n'avaient aucun lien de sang, Xoramen en fit sa soeur. Elle ne connaissait aucune autre famille qu'eux. Xoramen eut beaucoup de peine à la mort de Christopher, qu'elle considérait presque comme un deuxième père. Le mariage d'Enzo et de Xilia célébré un peu plus d'un an après la mort de Christopher fut merveilleux. Xo en garde une photo dans ses rares effets personnels... un photo de famille presque normale...

Enfance normale, c'est une gamine enjouée et un peu délurée. Des notes potables à l'école, elle aspire à devenir actrice ou quelque chose du genre, toujours la tête d'affiche à l'école ou en publique. Le tout se gâte peu après ses 16 ans, quand sa mère revient dans les parages. Sans qu'on en sache trop les raisons, elle venait de se souvenir qu'elle avait une fille d'environ 16 ans et qu'il était temps qu'elle la réclame. Méfiante dans un premier temps, Xo trouve chez Za beaucoup plus une amie pour faire les 400 coups qu'une mère. Isabel était du genre à faire un coup d'argent, puis de le flamber en quelques mois. Xo pouvait donc partir tous l'été avec sa mère, voyager un peu partout dans le monde, puis revenir pour l'école ou quand Za n'avait plus d'argent, pour repartir les vacances suivantes.

Petit à petit, Xoramen devient plus brusque, rejette ce qu'elle était, ce qu'elle faisait, ses amis et particulièrement celui dont elle porte le nom. Des scènes terribles ont eu lieux entre Malacci père et fille, toujours derrière la porte close du bureau, puis Xoramen quittait l'hôtel ou la résidence en furie, claquant la porte avec rage. L'Hôtel prenant de plus en plus d'expansion, Malacci avait bien peu de temps libre. Encore aujourd'hui, il se demande si ça aurait pu changer quelque chose s'il lui avait accordé plus de temps. Xoramen glisse peu à peu dans les même sphères que sa mère, revenant de moins en moins souvent à la maison, séchant les cours, traînant avec sa mère et quelques voyous du coin. Sitôt sa majorité, elle disparaît de longues périodes et revient que de temps en temps, les bras chargés de cadeaux.

Les 15 années suivantes, elle en est toujours au même point, elle va et vient, sans rendre de comptes à personne. Des coups d'argent faramineux, puis revient à Casatoga quand elle n'a plus un sous, mais les bras chargés de cadeaux. Mais depuis un an, elle s'est fixé à Casatoga, mais ne donne pourtant pas plus de nouvelles à sa famille qu'avant. Elle croise pourtant sa soeur régulièrement, en ville, ou sur les plages... elle dit faire quelques heures de nuit à L'Antre Deux... mais reste plutôt vague sur ses activités...

Raison très valable d'habiter dans le quartier Sud (quartier huppé) et gagner plus de 75000 TC / an (Tolars Casatoguais) :
Z'êtes malades ? C'est pas avec mon salaire de crève-faim que j'vais pouvoir me payer une baraque de ce genre !


Comment avez-vous découvert Casatoga ?
Devinez !

L'Origine du prénom

4 mars 1976

Il est très tôt le matin mais Enzo Malacci est déjà en route. Il a eu un appel très tôt, lui disant de se rendre immédiatement à la clinique. On ne lui a donné aucune précisions, mais il a tout de même sauter rapidement dans sa voiture et a roulé vers le lieu dit. À cette époque, il arrivait parfois que des clients se retrouvent à la clinique et que l'hôtel était le seul contact qu'ils portaient. C'est donc à ça qu'il s'attend en rentrant dans la clinique. Mais en y mettant les pieds et en croisant l'air des infirmières, il devine que c'est pas exactement ça... on le fait patienter quelques minutes, le temps que le docteur vienne le retrouver.

- Bonjour monsieur Malacci, veuillez me suivre.

Malacci ne lui répond que par un hochement de tête, il se demande bien pourquoi il est appelé si tôt et surtout, pourquoi. Le docteur l'entraîne dans le couloir, puis vers les soins intensifs et pointe une forme sur le lit, visiblement féminine, mais squelettique, vautré dans les couvertures, soluté au bras, dans un état cataleptique... le docteur observe la réaction de Malacci, mais celui-ci tente bien de comprendre ce qui se passe, mais sans y arriver. Le docteur hoche la tête et pose sa première question.

- Quand avez-vous eu des nouvelles de madame... Isabel Imorales pour la dernière fois ?
- Za ? Malacci ouvre grand les yeux, stupéfait de comprendre que celle qui se trouve dans ce lit est la belle Isabel. Euh... je sais pas... y a... euh... juin... juillet peut-être... je sais plus exactement...
- Hum, fait le docteur en notant dans son calepin. Vous ne l'avez pas revu depuis ?
- Non, j'vous jure, elle a disparu fin juin, début juillet... il me semble... qu'est-ce qui lui est arrivé ?
- Et bien, elle est arrivée il y a quelques jours, dans un état lamentable, totalement saoule et sous l'effet de substances illicites. On a eu de la chance de la sauver.
- Et elle a donné mon nom pour que je la sorte d'ici ? Ce serait pas la première fois qu'elle m'appelle pour la sortir du trouble... mais jamais elle n'avait été dans cet état... et j'avoue que je m'en moque totalement, j'en ai marre de devoir la tirer des mauvais pas où elle s'est foutue. Faites-en ce que vous voulez, je ne veux rien savoir.
- Oh, ce n'est pas pour elle que je vous ai convoqué. Je vous connais, je sais que vos affaires vont bien, l'hôtel démarre bien, je ne vais pas vous encombrer avec elle. Nous allons l'envoyer en centre dès que son état sera stable. Malacci le dévisage, ne voyant visiblement pas ou le docteur veut en venir. Le docteur s'en rend compte. Vous ne l'avez visiblement pas vu depuis juillet ?
- Non, docteur.
- Dans ce cas, suivez-moi.

Malacci soupire, visiblement agacé par tous ces secrets. Le docteur lui fait passer un autre couloir, puis en passant à travers une porte, il remarque l'écriteau : pouponnière. Si quelqu'un l'avait regardé à ce moment, on aurait facilement pu voir son teint bronzer virer au blanc. Le docteur se poste devant la vitre où s'entassent 6 bébés, puis pointe l'un d'eux, dans des couvertures roses.

- Oh merde...
- Pas vu depuis juillet ?
- Non..., répond-il en comptant. Elle dit que c'est de moi ?
- Oui.
- Za n'a jamais eu qu'une seule fréquentation dans un même laps de temps.
- Oh, après examen médical, je ne doute aucunement de vos paroles, Monsieur Malacci dit-il en notant sur son carnet. La petite est miraculeusement en pleine santé, nous n'auront pas de difficulté à lui trouver une famille d'adoption.
- Adoption ?
- Oh oui, évidemment, il n'est pas question que sa mère puisse la garder.
- Pourquoi m'avoir convoqué alors ?
- Oh, uniquement pour que vous confirmiez son dossier et que vous refusiez la paternité, vous voyez, comme elle a prétendu que vous étiez le père, nous devions vous contacter et...
- Mais je n'ai rien refuser !
- Vous reconnaissez donc la paternité ?
- Je... euh... je... enfin...
- C'est normal, vous avez un doute et c'est une grande responsabilité, avec votre buisness et votre renommée naissante, ce serait...
- Comment elle s'appelle ? demande Malacci, les yeux rivés sur le bébé.
- Hum... fait-il en regardant dans les papiers, X...
- X ?
- C'est tout ce qu'elle a écrit. C'est un peu ce qui nous a fait opter pour l'adoption. Elle n'a même pas voulu la prendre. Un tel détachement, c'est horrible.
- Oh oui, horrible... elle a ricané si méchamment quand elle a écrit le X sur le papier... jamais je n'avais vu ça...

L'infirmière en chef, madame Ramirez vient d'entrer. Tout le monde en ville connaissait Madame Ramirez, elle avait probablement mit au monde tous les enfants natifs de Casatoga des 20 dernières années. C'était une vieille espagnole plissée, amis elle avait encore la poigne solide et débordait d'un amour inconditionnel pour les enfants à qui elle avait fait voir le jour.

Enzo, lui, était soumis à un véritable dilemme. La petite n'était probablement même pas de lui, mais comment en être certain. Voulait-il le savoir de toute façon ?

- Je... je peux la voir ? Je veux dire, de plus près ?
- Je vais la chercher. Elle quitte la pièce et revient quelques secondes plus tard, le poupon entre les bras. Allez, viens mon ange, y'a monsieur Malacci qui veut te voir de plus près. Vous voulez la prendre ?
- Euh... non.. non...
-Vous êtes certain ? C'est moins fragile que ça en a l'air, vous savez. Ce n'est pas de la porcelaine. Asseyez-vous
Bon... euh... d'accord... euh... non, attendez...

Trop tard, la petite est déjà dans ses bras. Une fraction de seconde plus tard, il sait qu'elle ne sera pas adoptée par des étrangers, dans une autre ville, dans un autre pays. Elle restera ici, à Casatoga.

- Où sont les papiers ?
- Vous savez, elle sera très bien traitée et elle sera probablement adoptée par une très bonne famille, les critères sont de plus en plus serrés pour pouvoir adopter...
Non, je veux signer les papiers, c'est probablement ma fille.
Et si ça ne l'est pas ? Écoutez, Enzo, vous avez à peine 25 ans, vos affaires marchent bien, vous n'avez pas d'épouse pour éduquer votre fille.

La petite toujours dans les bras, Enzo se lève et fait face au docteur.

- Vous venez de le dire, c'est ma fille, donc, je vais l'éduquer moi-même. Je ne serai pas le premier père qui élève un enfant sans sa mère. Il y a encore des femmes qui meurent en couche et on n'enlève pas l'enfant au père. Et bien, c'est exactement comme si Za était morte, sauf qu'elle sera ailleurs. C'est tout, je veux les papiers.

Quelques minutes plus tard, madame Ramirez a la petite dans les bras et Enzo signe les papiers requis, mais bloque soudainement devant le X suivant « prénom du bébé ». Même pas deux heures plus tôt, il était loin de se douter qu'il avait une fille et là, il devait choisir un prénom ? C'était beaucoup pour même pas encore 10 heures du matin.

Assis au bureau du docteur, un stylo à la main, devant les formulaires, il tapote la feuille du bout du crayon, se creusant la tête pour trouver un prénom féminin. La porte est ouverte et Ramirez est à moitié dans le couloir, avec quelques jeunes infirmières, intriguées par l'histoire, mais aussi par la venue du bel italien au teint basané qui adopte un bébé d'à peine quelques jours. Portrait adorable qui fait rêver toutes jeunes célibataires. Les infirmières câlinent la petite et gazouillent joyeusement.

- Oh, elle est si délicieuse, lance soudainement l'une d'elle.
- Oh oui, elle est à croquer.
- Dans la langue basque, délice se dit xoramen... lance l'infirmière en chef, presque innocemment.

L'idée fait son chemin, lentement, mais sûrement. Quelques minutes plus tard, Enzo Malacci gratte le papier, puis se lève.

- J'ai terminé.

Sur les papiers officiels, à côté de « prénom du bébé », les lettres O, R, A, M, E et N suivent le X posé par Isabel.





Quand il téléphone à l'hotel, question de donner de ses nouvelles à Christopher et Xilia, il mesure soudainement toute l'ampleur de ce qu'il vient de faire. C'est Christopher qui répond.

- Allo, c'est moi. Oui, je vais bien. Enfin, j'crois... j'viens de faire un truc... non, non, pas terrible, rien de grave... mais... ça va tout changer... j'vais avoir besoin de Xilia... Enzo écoute, puis éclate de rire. Nan, j'ai pas de fille à repousser en me servant de Xilia comme copine. Mais ça concerne un peu une ancienne conquête... enfin... j't'expliquerai en rentrant.

Bah Bob est d'accord, alors je valide