Poste de Police/caserne de pompier

Dans une vieille bâtisse en brique rouge datant du siècle dernier se trouve la caserne de pompier et le poste de police. Dans une si petite ville, ils se partagent les infrastructures.

Au rez de chaussée se situe le poste de police. Une aire ouverte avec des bureaux pour les agents en uniforme, deux trois bureaux avec des demi cloison pour les rares enquêteurs qui peuvent se pointer dans une petite agglomération de 10000 habitants. A droite, une porte d'acier menant aux trois cellules municipales. Un petit vestibule mène à la petite cuisine des employés, avec comme seules commodités une machine a café, un frigo et un micro-onde.

Une grosse porte de chêne dans le fond pour bien marquer le bureau du commissaire, avec une massive plaque de laiton gravée au nom d'Alfred-E. Griffith, comme si on pouvait le manquer.

Au 2e étage logent les pompiers, dans une autre aire ouverte. Il s'y trouve une cuisine âgée mais bien équipée, un dortoir d'une dizaine de lits sans compter l'inévitable poteau
donnant directement dans le garage.

Vétuste, mais fonctionnel.


Sur le mur des avis de recherche :

Citation :

Avis de disparition en date d’octobre 2005

Avec l'accord de la famille et à la demande des policiers-enquêteurs, nous sollicitons votre concours

Samuelle Daee, femme d’origine métis, 26 ans, 1m80, 180lb, cheveux noirs, yeux jaunes. Au moment de sa disparition, elle portait une veste de cuir de type aviateur, un t-shirt rouge, un bas de pyjama bleu ciel imprimé de canard jaune et des pantoufles en lapin rose. Elle a été vu pour la dernière fois sur la jetée de Casatoga, près du port.
Dossier : 45-39857234-005.
Enquêteur : info-crime

Quiconque ayant des renseignements sur cette personne peut contacter les enquêteurs au dossier où toute information sera traitée avec discrétion.

Une moto allemande datant de la deuxième guerre mondiale parcoure les rues. Dans le côté passager, un immense danois bleu, portant des lunettes pour le protéger des moustiques est assis tranquillement. à la place du conducteur, une silhouette manifestement féminine, portant un casque de protection complet (appelé full face ici), un vieux blouson de cuir trop grand et une paire de jeans... Le tout couronné de bottes militaires prises à un surplus d'armée.

La moto s'arrête devant le poste de police. Pendant un moment, la motocycliste contemple le petit bâtiment. D'un ton à demi étouffé par le casque, elle ordonne à son chien de rester dans la moto avant d'enlever son casque et de le déposer aux pieds du dit chien pour prendre son sac à dos.

Quand elle se relève, c'est une beauté italienne typique aux yeux d'un émeraude saisissant, qui se dévoile. Pigeant dans son sac une enveloppe concernant sa nouvelle affectation, Lareless se dirige ensuite vers la porte du poste de police de Casatoga.

Bip! Bip! Bip! BOOM! Biiip! Biiii...euhp! Psshhh! Et oui, le réveil sonne! C'est l'heure de se lever, pourtant, il n'en avait pas vraiment envie. Oui, cette même personne avait abattut son poing sur son réveil en forme de rond maintenu par deux tiges derrières, ce qu'il avait complétement éclaté. Cette homme, c'était le gars qui passait plus de temps à sortir le soir que de s'occuper de ses gosses. Remarque, il n'en avait pas eut la garde, et d'un côté, c'était mieu ainsi. Il avait vraiment du mal à rester en place et à se poser comme le fond la plupart des adultes de son âge... Bref, cet homme, c'était Américo, le nouveau commandant de la caserne des pompiers de Casatoga, une magnifique petite ville qui était en pleine expension.

L'hispanique se leva, manquant de tomber. Trop de Tequila. Il n'avait pas eut le temps d'assimiler tout ce qu'il avait ingurgité la veille. Une bonne douche froide, un bon café bien fort, et le tour était joué. Ce qu'il fit, avant de s'habiller sobrement. Il allait travailler, notons le. Un Tee-shirt noir, un pantalon bleu foncé, une paire de converse noire, bref... La couleur qu'il préférait, comme vous avez pu le remarqué est le noir, c'est bien, on s'en fou.

Il sortit de chez lui en fermant à clef. Il descendit rapidement les escaliers et sauta dans sa voiture [Une Seat Leon, noire, trop belle], dont il avait quasiement terminé de payer le crédit. Allant à vive allure, il prit la direction de la caserne.

Lorsqu'il y arriva, il fut surpris de voir une moto allemande datant de la 2nd Guerre mondial, qui de plus est avec un chien à l'intérieur, un danois. C'que c'était grand comme chien. Néanmoins, il n'y avait rien à redire sur la charmante femme même si il ne voyait que le derrière, si vous voyez ce que je veux dire... Il ferma sa voiture, passa près du chien. Même si il ne montrait rien de ce qu'il en pensait, il n'aimait pas trop les chiens... Enfin, bon... Cela ne l'empecha pas d'ouvrir la porte à la jeune femme avant qu'elle ne le fasse elle même.

- Américo - Après vous!

Dit il en tenant toujours la porte et en faisant signe à la jeune femme d'avancer.

- Après vous!

Lareless lui sert un petit sourire en coin, son sourire mystérieux qui a déjà fait damner nombre d'hommes. Elle s'arrête, regardant l'inconnu avec intérêt. Pas besoin d'un cours universitaire pour déchiffrer l'attitude du gars devant elle. Son petit air mystérieux se change en une expression légèrement moqueuse

-Merci...

Lui dit elle simplement, passant devant lui, exagérant son déhanchement naturel en quelque chose du style rince-toi-l'oeil-mais compte-pas-trop-la-dessus. Ce qui, en jeans, tiens en soi de l'exploit. Elle pénètre dans le poste de police assez désert à cette heure. Les deux mains dans la poche de son antique blouson de cuir, elle examine la place. Deux policiers remplissent un formulaire avec une dame assez âgée.

Hé bien...

Elle pense a l'inconnu de tout à l'heure. Si elle l'a bien jugé, il devrait être juste derrière elle à lui reluquer l'arrière train sans doute. Hypothèse un, il travaille ici, donc il doit savoir ou se trouve le commissaire Griffith. Hypothèse deux, il est en visite... Venant juste de revenir a Casatoga, voilà l'occasion de rencontrer quelqu'un.

Elle a une pointe de remord en pensant à Kaitz... Il ne sait pas encore qu'elle a demandé son transfert. Elle veut lui faire la surprise.

Pivotant de facon féline, elle fait face à Américo(s'il est là, sinon j'éditerai)Une voix étonnamment basse pour une femme, toute de velours et légèrement teintée d'un accent italien s'élève dans l'air tandis que l'oeil émeraude se fait vif.

Pardon, je cherche le commissaire Griffith.

Waw. Sifflement et applaudissement. Bref, c'est un peu se qui se passa dans la tête d'Américo. Chapeau! C'était un beau petit lot! Rien à jetter. La jeune femme passa devant lui. Américo eut un petit sourire. Cette dernière ne devait pas être dupe. Elle devait savoir que son physique était fort attirant... Américo eut une pensée fugitive... Oui, elle devait sûrement en joué de son physique... Après tout, elle avait tout là où il faut, n'est ce pas, les hommes?

Il ferma la porte derrière lui. Les mains dans les poches, il continua de marcher derrière elle. Il vit du coin de l'oeil les deux policiers avec la vieille femme. Oh, les lourdeaux! Et la vieille dame! Qu'est ce qu'il devait se faire chier, ces trois là... Américo eut un soupir. Au moins, dans son boulot, c'était soit travail, soit il se la glandouillait dans son bureau... La vie à Casatoga... Un paradis...

La jolie femme se retourna rapidement. Américo faillit lui rentrer dedans. Au dernier moment, il s'arreta. Américo eut un sourire d'excuse. Ouf! Son accent... Italienne! Américo l'aurait parié! Hum... Si toutes les italiennes étaient comme elle, le prochain voyage qu'il se pairait, ce serait pour l'italie... Le latino lui répondit en adoptant l'accent de sa langue. Comme pour lui montrer qu'elle n'était pas la seule d'origine latine.

- Américo - Le commissaire Griffith? Hum... Dans son bureau, au fond, je pense... En faites, j'en sais rien. Yo... Je suis Pompier... Je ne connais que celui du dessus...

Américo leva ses épaules dans un signe prouvant sa totale ignorance. Après tout, cela ne faisait pas longtemps que lui même avait pris son poste à Casatoga...

Le commissaire Griffith? Hum... Dans son bureau, au fond, je pense... En faites, j'en sais rien. Yo... Je suis Pompier... Je ne connais que celui du dessus...

Lareless a un sourire taquin. Elle ne peut s'empêcher de lui lancer la remarque qui tue.

Vous ne connaissez que celui du dessus hein?A votre air, je serais prête a parier mon emploi qu'il ne s'agit pas nécessairement de votre bureau.

N'attendant pas de réponse, elle lui tend derechef une main à la poigne ferme et vigoureuse.

Je m'appelle Lareless Mainella, la nouvelle sergent-détective... A qui ai-je l'honneur?

Lorsque je dis que certaines femmes ont un de ses caractères, je ne crois pas me tromper de beaucoup. La preuve en ait devant les yeux d'Américo. Humhum... Cette dernière était perspicace tout de même... Américo regarda longuement la belle, avant de s'avancer un peu plus jusqu'à mettre un pied sur l'une des marches de l'escalier. Non, il reposa son pied à terre pour re faire face à l'italienne. Cette dernier se présenta. Américo courba la tête et il se présenta à son tour.

- Américo - Enchanté, Lareless... Moi, c'est Américo Sanchez. Je suis le commandant de la caserne des pompiers... Vous savez, le bureau du dessus.

Clin d'oeil. Américo s'appuya contre le mur avec son épaule.

La nouvelle recrue est en retard... Oh, de quelques minutes à peine, mais Griffith déteste les retards. Ca lui donne une crise d'hypertension et de l'urticaire. Il s'efforce à se concentrer sur un dossier en cours en attendant, mais le téléphone se met à sonner.

Frustré, il répond d'un ton bourru, avant de s'adoucir légèrement. C'est la standardiste du 911 qui veut l'aviser directement de la énième plainte au sujet d'un graffiti dans une ruelle.

Je le dispatche directement aux patrouilles?

Grmph... Non, la nouvelle recrue s'y collera aussitôt arrivée. De toute facon il n'y aura plus personne le temp qu'on se rende et ca ne met aucune vie en danger.

Bien commissaire.

Grognant de frustration, il repose le combiné violemment avant de se décider à aller se chercher un café. Ouvrant la porte de son bureau, il avise le capitaine des pompiers en train de conter fleurette à une jeune femme qui n'est autre que la dite recrue. Il se renfrogne, la photo du dossier ne laissait en aucun cas voir la marginalité de la jeune femme. Mettons qu'il l'aurait aimé plus féminine... Mais bon faut pas trop en demander.

Eh Sanchez... Pourrait laisser mes policiers tranquilles? Ils ne font pas du sur appels eux. Mainella, il y a un appel pour toi, une histoire de vandalisme à la craie dans une ruelle. On aura ton entretien d'acceuil à ton retour. Ta plaque et ton cellulaire sont sur ton bureau dans le fond a droite.

Enchanté, Lareless... Moi, c'est Américo Sanchez. Je suis le commandant de la caserne des pompiers... Vous savez, le bureau du dessus.

Lareless éclate de rire, un rire rauque, chaud et terriblement sexy

C'est drôle, j'en aurai un du dessous. Je suis contente de voir que les Casatogais sont toujours aussi acceuillant.

Elle vient pour ajouter quelque chose quand quelqu'un de nettement moins sympathique se manifeste.

Eh Sanchez... Pourrait laisser mes policiers tranquilles? Ils ne font pas du sur appels eux. Mainella, il y a un appel pour toi, une histoire de vandalisme à la craie dans une ruelle. On aura ton entretien d'acceuil à ton retour. Ta plaque et ton cellulaire sont sur ton bureau dans le fond a droite.

Ou presque tous, marmonne t elle de facon à ce que seul Américo l'entende, avant de se tourner vivement vers le commissaire. Au rpemier regard, elle voit qu'il ne l'apprécie pas et c'est réciproque... Cette facon de dire Mainella lui hérisse le poil. Remarque qu'elle est habituée aux préjugés que son apparence décontractée suscite. Elle décide donc de laisser une chance au coureur.

Bien, Commissaire, je VOUS ferai un rapport à mon retour.

Elle se retourne vers Americo.

Désolée mais les joies de mon métier...

Elle lui fait un petit signe de la main, avant de disparaitre dans la section des bureaux de détectives, lorsqu'elle reparait, un cellulaire à la hanche et sa plaque en train de disparaitre dans une poche. Elle interpelle le capitaine des pompiers en passant devant lui.

Si je reviens avant midi je ramènerai du chinois, si ca vous branche... Là ou y'en a pour un y'en a pour deux. Essayez juste de ne pas vous enflammer trop vite, je déteste le flambé.

Sur un clin d'oeil, elle ressort . Un instant plus tard, le bruit d'une vieille moto se fait entendre, bruit déclinant rapidement.

MIDI tapante

La porte du commissariat s'ouvre sur une femme aux bras encombrés de sacs de papiers bruns d'où provient une odeur alléchante. Elle retient la porte du pied, laissant passer un énorme danois bleu, ce qui crée un certain malaise des policiers.

Hess au pied.

Dit elle simplement avant de se diriger vers son nouveau bureau. D'ou un avis de recherche tout frais l'attend. Pour le moment, elle dépose ses paquets, profitant de la relative intimité des demis cloisons, avant de se débarasser de sa veste de cuir, laissant voir un tee-shirt blanc moulant et l'étui de son flingue.

Elle déballe le tout, dévoilant maints petits contenants de cartons. Commencant à machouiller un roulé impérial, elle dédaigne l'avis de recherche pour le moment, se penchant sur le rapport à faire à propos de l'acte de vandalisme de la ruelle.

L'heure du dîner passe tranquillement, elle travaille en silence. Dans sa hâte d'accomplir son devoir, elle a négligé de se présenter et les policiers sont circonspects, craintif un peu devant son compagnon.

Américo eut un sourire. Griffith était toujours le même. A chaque fois, il le rappelait à l'ordre. Pourquoi ne pouvait il pas draguer tranquille les flics? Après tout, elles étaient peu dans ce monde de brute, et un peu de compassion... héhé...

- Américo - Ca va, je te la laisse!

Contrairemnt à Griffith qui le vouvoyez, lui, il le tutoyait. Non, pas parce qu'il se sentait supérieur, mais parce que lorsqu'il tutoyait, c'est qu'il avait une certaine forme de respect. C'est vrai que ca fait vulgaire des fois, mais lui, il ne le voyait pas comme ça. Il partit en acquieçant de la tête à Less en lui faisant l'un de ses jolies sourires...

Midi et deux minutes.

Matiné calme. Il s'était fait ch.... Complétement. Il n'avait pas eu d'appel et il avait passé la matiner à jouer au billard avec ses hommes. Lorsqu'un des pompiers chargait de faire à manger pour midi cria à table, Américo déclina pour descendre. Ce dernier tapa à la porte de Less, une fois arrivé à son box.

- Américo - Hello... Bien travaillé? J'peux venir?

Comme acceuil, un énorme chien lui arrivant à la hauteur de l'adomen au garrot se lève d'un bond avant de fourrer sans délicatesse son énorme truffe dans l'entrejambe, le reniflant à la manière des chiens.

Lareless, le nez penché sur son rapport, prend le temp de finir sa ligne avant de rappeler le danois bleu à l'ordre d'un ton sec.

Hess couché...

Elle pose son crayon de facon à ne pas perdre le fil de son formulaire, avant de lever la tête vers Américo qu'elle acceuille d'un charmant sourire. Pendant ce temp, le chien retourne dans un coin du box, à son énorme os de cuir qu'il ronge tranquillement. Elle lui fait signe de s'asseoir, avant de tirer une paire de baguettes d'un des sacs ainsi qu'une bouteille d'eau. Sans facon, avec une simplicité désarmante, elle les lui dépose devant lui, sur un essui tout faisant office de napperon de fortune.

Servez-vous...A vrai dire, je ne m'attendais pas à vous revoir ce midi. Vous en profitez pendant que le comnmissaire est parti s'empiffrer? Il est très rare que j'ai le temp d'aller à la cantine du coin pour manger...

Elle lui désigne divers cartons.

Prenez ce qu'il vous plait. Je ne suis pas égoiste. Pendant que je termine ce rapport. vous pourriez me parler un peu de vous et de vos intérêts non?

Griffith avait noté l'arrivée de la nouvelle recrue... Pas pressée de se mettre au rapport, la donzelle... Il fit cependant preuve de patience étant donné que c'était l'heure de la bouffe... C'est quand il vit le chef pompier se glisser par la porte qu'il changea d'idée...

Il ouvrit la porte sans frapper. Feintant la surprise, il s'exclama, à l'adresse du jeune homme, d'un ton franchement réprobateur: "Encore vous?" Puis, sans lui laisser le temps de justifier sa présence, passant d'un sujet à un autre comme si ce premier n'avait pas la moindre importance, il appostropha la jeune femme: "Au rapport, dans mon bureau, apportez votre lunch, laissez le chien!"

Le danois se mit à le renifler. Euh, il cherchait quoi là? Américo le regardait comme si c'était la première qu'il le voyait, puis il regarda à nouveau l'italienne avant qu'elle lui pose devant lui les baguettes et une bouteuilles et qu'elles lui aient proposé de se servir. Américo s'approcha, tout en observant l'italienne avec un petit sourire en coin...

- Américo, piochant un morceau de viande sauce aigre-doux - Bah, que voulez vous...

Le commissaire arriva. Non, mais il le fait exprès celui là, nan? Américo était sûr qu'il avait mis le bureau du commandant des pompiers sous surveillance au cas où il sortirait pour le pister. La preuve en était là, mister! En plus, il fit semblant de l'apercevoir avec un "Encore vous!" Plus que sincère... Américo eut un sourire goguenard... Qu'est ce qu'il était taré celui là...

- Américo - Waw... Toujours autant dans ton boulot... Faudrait être qu'un jour, tu acceptes de sortir... Sinon à 50 ans, tu seras encore tout seul... Et une femme te ferait du bien... Eclate toi!!! Profites de la vie...

Américo mit le morceau de viande dans la bouche et mastiqua tranquillement.

Waw... Toujours autant dans ton boulot... Faudrait être qu'un jour, tu acceptes de sortir... Sinon à 50 ans, tu seras encore tout seul... Et une femme te ferait du bien... Eclate toi!!! Profites de la vie...


Lareless déteste qu'on la bouscule... Comme si elle s'était pogné le beigne pendant cette matinée. Plus ca va, plus le commissaire lui déplait. Justement elle n'est pas un chien qu'on appelle en sifflant. A vrai dire c'est cette individualité qui l'a empêchée de devenir simple policière. Elle aime penser et agir par elle-même et aucun de ses confrères de travail ne s'en est plaint. Elle lève la tête, un sourire passablement mauvais aux lèvres. Elle remarque alors l'alliance qui a échappé à Américo. Retenant sa langue, elle laisse Griffith retourner dans son bureau avant de dire quoi que ce soit.

Hess garde!

Dit elle en pointant Américo.

Je vous le laisse... Vous n'aurez pas le choix que de me le ramener. Vous pouvez aller ou vous voulez. Profitez du lunch, il m'a coupé l'appétit... Au fait, il est marié.

Elle termine le dit rapport en quelques secondes, enfourne un spare ribs et s'essuie les mains avant d'aller au bureau du commissaire. Elle laisse tomber le dossier sur le bureau. Un rapport détaillé qui n'a pas été fait à la va-vite. Un rapport irréprochable.

L'avis de recherche épinglé sur le babillard lui saute alors pour ainsi dire à la figure. Froncant les sourcils, Less le lit attentivement, ignorant superbement Griffith.

*****************

Hess

Hess garde!

Au commandement de sa maitresse, le danois se lève pour aller se flanquer à la droite du pompier. Il pose ensuite sa grosse bonne tête sur les genoux du jeune homme, bavant allègrement sur ses pantalons tout en le lorgnant de son oeil cuivré indolent.

Le babillard de Griffit est bordélique, presque stratifié sous les couches de papier et les punaises… On y retrouverait difficilement un article qu’on sait s’y trouver… Le chef de la police jette les yeux sur le rapport dont il s’empare en laissant la recrue fouiner à sa guise.

Posément, il lit le rapport, appréciant la formulation et la qualité de l’ouvrage.

« Vous avez formellement émit l’hypothèse que Madame Rupert soit la vandale… Ma fois, c’est intéressant… » sourit-il… « Mais j’imagine mal cette vieille bique grimper à cette hauteurs pour vandaliser… »

Griffit se leva et se dirigea vers un classeur. Il ouvrit un tiroir comme un peu au hasard,
et inséra le document entre quelques autres… « Vous veillerez à copier votre rapport numérique dans la section qui convient sur le réseau informatique… Nous n’utilisons plus vraiment ce genre de support archaïque… Il y règne un bordel sans nom! » expliqua-t-il en refermant la filière d’un coup de pied.

« Vous avez rapidement trouvé vos marques, vous avez des questions sur vos attributions? »

« Vous veillerez à copier votre rapport numérique dans la section qui convient sur le réseau informatique… Nous n’utilisons plus vraiment ce genre de support archaïque… Il y règne un bordel sans nom! »

Pour pouvoir faire un rapport sur ordinateur, commissaire, la moindre des chose est d'avoir les mots de passe du système. J'ai fait avec les moyens du bord étant donné que je n,ai pas encore accès au réseau.

Sous entendu qu'une femme est aussi capable d'utiliser la machine qu'un homme.

Vous avez rapidement trouvé vos marques, vous avez des questions sur vos attributions?

Pas vraiment, mon boulot est le même c'est juste les compagnons qui changent. Mon dossier doit vous avoir renseigné à ce sujet je crois.

Dit elle en finissant de lire le rapport de disparition.

Depuis quand date ce rapport commissaire? J'ai vu Samuelle Daae pas plus tard que ce matin même. C'est étrange non?

Griffit rejoignit la jeune femme devant le babillard… Il lu l’avis qu’elle lui désignait pour se rafraîchir la mémoire…

« C’est un bel exemple de nos problèmes de corrélation entre les dossiers papiers et les dossiers numériques… » déclara Griffit en arrachant la feuille pour la froisser… « Cette femme est morte depuis 2 ans… Vous avez du faire erreur sur la personne… » expliqua-t-il sans la moindre délicatesse… « Passez voir le responsable informatique, il vous dédiera vos codes d’accès. Évitez de lui faire votre numéro, il ne s’en remettra pas, c’est un timide… »

Une boule de papier froissé, négligemment lancé vers la corbeille, rata sa cible et tomba sur l’épaule de Lareless.

L'indifférence de Griffith en annoncant la mort de Samuelle Daae fout royalement Less en rogne. Elle connais Muelle sur le bout des ongles. Non mais il se prend pour qui celui là? Et en plus il; lui dit de ne pas faire son numéro... Un sourire mystérieux effleure les lèvres de l'italienne.

mon numéro? Vous ne vous en remettriez pas cher commissaire, et votre bureau non plus. J'aime mieux la tendre et douce peau d'une femme et devant témoins qui plus est...*elle prend la photo de Griffith et de sa famille, la regarde attentivement, une lueur perverse dans l'oeil Rassurez vous, je sais me tenir... elle ne risque rien votre charmante épouse.
Elle repose la photo avant de reprendre ur un ton professionnel.

Vous me permettez de me pencher sur le cas Daae?

Griffith sembla un instant choqué par la proposition de la recrue... Il suivit les mouvement de la jeune femme, corrigeant l'angle de la photo dans son cadre, mais n'émit aucun commentaires supplémentaires.

"Le cas Daee est clos..." fit-il fermement. "Son
cadavre a été retrouvé et formellement identifié par un membre de sa famille... Elle s'est noyée... Nous avons conclu à un accident... Une jeune femme téméraire qui a eut une triste fin." expliqua-t-il froidement d'un ton tranchant. "Concentrez-vous surles dossiers courants, vous n'êtes pas payée pour étayer les chroniques funéraires..."

Lareless renifle de mépris. Comment peut-il être aussi con celui-là? Comme si elle allait se gêner tiens. Et elle a l'éexcuse parfaite, elle est une proche de la famille Daae via Muelle... Bon piètre référence, mais assez pour la couvrir lors de ses prochaines visites à la brocante. Et le ton tranchant de Griffith lui fait plisser les yeux.

Bien, je ne suis pas payée pour les chroiniques funéraires soit. J'irai seulement présenter mes sympathies à la famille alors. Si vous voulez bien m'excuser je vais aller prendre connaissance des dossier en cours aussitôt APRÈS le lunch.

Elle pivote, viens pour sortir avant de s'arrêter brusquement, sa lourde tresse lui frappant le creux des reins avec un bruit sourd.

Au fait commissaire, restons dans le domaine professionnel vous et moi. A ce sujet, autre chose pour VOTRE bon plaisir?

Après la réponse violente de Griffith, elle sort tranquillement rejoindre son bureau et Américo.

Les yeux du chef de police s'arrondirent devant cette insolence...
"Fichez le camp d'ici!" aboya-t-il d'une voix forte et impérieuse.

En réponse, Less luis ert son petit sourire fendant accompagné d'une lueur victorieuse de ses prunelles émeraudes. Puis elle sort délicatement, refermant soigneusement la porte derrière elle.

A peine celle-ci fermée que le combiné se décroche. Il appelle Le commissaire de l'ancienne affectation de Lareless... A peine l'autre a til répondu qu,il se répand en invectives face à sa recrues et face à celui qui la lui a si chaudement recommandée. Tout ca pour se faire rire au nez.

Elle a un talent inné pour les enquêtes. Un chien policier n'a pas plus de flair ni de méthode... Ca pardonne ses écarts de comportements occasionnels quand elle se sent provoquée. Soyez zen commissaire Griffith.

Lorsqu'il raccroche, le commissaire ne se sent nullement rassuré, au contraire.